Les profilés qui composent le cadre et les ouvrants des menuiseries sont fabriqués en deux parties indépendantes, reliées par des barrettes isolantes en élastomère qui font office de barrière aux échanges de chaleur entre l’intérieur et l’extérieur. Le « pont thermique » est ainsi rompu.
Grâce à ce procédé, une fenêtre en aluminium à rupture de pont thermique équipée de doubles vitrages à basse émissivité affiche un coefficient de transmission thermique Uw de 1,6 W/m2K, contre plus de 4,5 W/m2K dans le cas d’un châssis en boisou PVC à vitrage simple.
D’autre part, il est important, pour disposer d’un bon bilan thermique, que les vitrages présentent un pouvoir élevé de transmission de la chaleur solaire de l’extérieur vers l’intérieur, afin de profiter au maximum de ces apports en hiver. En été, le procédé est évité grâce à des protections solaires extérieures.